La mise en fourrière d’une voiture est surement due à cause d’une violation de la règlementation concernant soit la conduite soit la circulation ou encore le stationnement d’un véhicule. Si tel est le cas, il faut déjà vous préparer à l’idée de devoir se déplacer afin de récupérer la vôtre. Toutefois, il est nécessaire de bien se renseigner avant de se rendre sur place pour éviter les allers-retours en plus du fait de devoir payer des amendes liées aux infractions commises. Cela consiste en effet de savoir les diverses démarches à suivre pour que votre chouchou adoré puisse rentrer à la maison avec vous.
Repérer l’endroit où votre véhicule est mis en fourrière, une étape primordiale
Les motifs de mise en fourrière d’une automobile peuvent être multiples. Si votre voiture se trouve au mauvais endroit au mauvais moment ou par simple défaut de violation du Code de la route ; les autorités compétentes peuvent décider de la mettre en fourrière. En commençant par le maire au préfet représentant l’État, en passant les policiers sans oublier le Procureur de la République. N’étant pas arrivé à temps pour éviter l’enlèvement de l’auto après son immobilisation, il ne faut pas tarder à commencer la procédure de récupération de votre véhicule en fourrière. À cet effet, contactez la brigade de gendarmerie ou le bureau de police à proximité dans le but de s’assurer de son enlèvement, mais non d’un vol. Pour vous donner un petit coup de pouce, cliquez ici pour avoir une autre manière de connaître l’adresse où se trouve votre compagnon à quatre roues. Il vous suffira d’insérer votre numéro d’immatriculation et de laisser la magie opérer.
La mainlevée, un document indispensable
En aucun cas, votre voiture ne pourra sortir de la fourrière sans la décision de mainlevée de la part de la personne autoritaire ayant décidé son enlèvement. Pour obtenir ce document de restitution, faites une demande auprès de la gendarmerie ou du commissariat le plus proche. Aussi, n’oubliez pas votre carte d’identité, le permis de conduire, le certificat d’immatriculation ainsi que l’assurance de votre auto. Ce sont des documents exigés pour l’obtenir afin d’avoir la possibilité de sortie de fourrière. D’ailleurs, il faut aussi se préparer à payer les frais d enlèvement qui seront à la charge du propriétaire. Toutefois, si vous n’avez pas le temps, un représentant sera accepté, mais avec une condition supplémentaire. Ce dernier devrait se munir d’une procuration émargée de votre part. En outre, dans le cas d’une contestation de l’infraction, une mainlevée de la part du procureur de la République peut être directement demandée.
L’importance de respecter les délais pour la récupération
À partir du moment où votre voiture est mise en fourrière, un délai de trois jours vous sera accordé pour récupérer votre voiture sans trop de peine. Dans le cas échéant, une expertise de votre automobile sera demandée de la part de la fourrière. Ce dernier entraînera des frais de fourrière supplétifs qui seront facturés en votre nom. Il est alors clair que dépasser ce délai ne présentera aucun avantage pour vous. Par suite de non-respect du délai primitif, un autre délai subviendra selon plusieurs cas possibles. En effet, vous aurez 30 jours pour reprendre votre voiture à condition d’être en bon état. Sinon, vous vous trouverez obligé de la faire réparer avant de pouvoir espérer avoir la chance de la faire rouler de nouveau sur le bitume ; et cela avec seulement 10 jours en votre possession. Si votre voiture est affirmée être en parfait état, il faut vous présenter à la fourrière en respectant l’intervalle de temps accordé à compter du jour de notification de leur part. Après, il faudra acquitter les diverses amendes et repartir en toute tranquillité. Toutefois, une mise en vente de votre automobile en cas de non-présentation à la fourrière après échéance, voire sa destruction au cas d’un trop mauvais état peut subvenir.
Les vérifications à faire avant une sortie de fourrière
Ayant reçu le feu vert pour repartir de la fourrière, faites un contrôle sur la conformité de l’état de votre voiture par rapport à celle exposée dans la fiche descriptive. Prenez le temps d’inspecter les moindres recoins pour s’assurer qu’elle n’a pas été endommagée durant le transport de mise en fourrière. N’oubliez pas de revoir ses apparences ainsi que ses fonctionnalités : les pneus, la carrosserie, la direction ou encore les freins pour ne pas en citer plus. La fourrière détient obligatoirement un formulaire de réclamation qui devrait être mise à votre disposition. En cas d’anomalie constatée, n’hésitez pas à mentionner chaque détail de dommages attribuables à la fourrière. De ce fait, un remboursement devrait être réalisé, et cela, sans de grande difficulté. Dans le cas d’un refus, une réclamation au service contentieux de la fourrière s’avère nécessaire. Sinon, si votre assurance auto est accompagnée du forfait « protection juridique » ; laissez les assureurs s’en occuper.
